Le fantôme de l’opéra Garnier est un personnage fascinant aux multiples visages. Il hante les couloirs de l’opéra Garnier tout comme nos imaginaires. À Paris, derrière la façade de l’opéra, sa légende perdure et attire la curiosité des touristes. Le fantôme a-t-il réellement existé ? Est-ce un mythe ou la réalité ?
Un jeune pianiste au visage défiguré
Qui était vraiment le fantôme de l’opéra Garnier ? C’est la question que se posent de nombreux curieux venus visiter le lieu culte de Paris. Pour élucider ce mystère, il nous faut remonter au XIXème siècle, là où toute l’histoire a commencé. La légende du fantôme naît de l’histoire d’un jeune pianiste qui s’est retrouvé brûlé au visage, à cause d’un incendie qui s’est déclaré au conservatoire de la rue Le Peletier. Dans cette tragédie, il a perdu l’éclat de son visage, mais aussi sa fiancée qui était ballerine du conservatoire.
Défiguré et ayant perdu sa raison de vivre, l’homme vit reclus dans les sous-sols de l’opéra Garnier. Il s’est donc coupé du monde à l’intérieur du palais, y trouvant le seul refuge à sa peine. Il y consacra toute sa vie de solitude, jusqu’à sa mort. Son cadavre n’a pas pu être découvert, en raison des nombreux corps de communards qui y étaient aussi présents.
Une histoire popularisée par le roman de Gaston Leroux
L’histoire aurait pu s’arrêter à cette mort triste du jeune pianiste mais l’avenir en a voulu autrement. Ce destin tragique de l’homme esseulé se fit connaître à travers le monde, grâce à Gaston Leroux. Cet écrivain s’est en effet inspiré de l’histoire du jeune homme au visage brûlé pour créer son roman à succès « Le fantôme de l’Opéra ».
Dans son roman, l’auteur raconte la découverte d’un cadavre dans les décombres de l’opéra. Et toutes les preuves sont réunies pour déterminer qu’il s’agissait bien du fantôme de l’opéra. Mais l’administrateur et les journaux ne veulent pas croire que l’histoire est trop belle pour être vrai.
Des faits étranges liés au fantôme de l’opéra
On aurait pu oublier facilement l’histoire du fantôme de l’opéra. Mais les phénomènes étranges qui se sont déroulés au palais Garnier n’ont fait que souligner qu’il y a bien une présence mystérieuse à l’intérieur de l’opéra.
Le 20 mai 1896, un grand lustre s’est détaché et a tué un spectateur qui était assis sur la place numéro 13. Un autre jour, un machiniste a mis fin sa vie, suspendu. Coup du sort, on n’a pas trouvé de corde qui a servi à l’acte. Mais le plus étonnant, ce sont les récits de Christine Daaé, soprano, qui attestent être rapproché par un Ange de la musique au sein de l’opéra. Toujours dans la série, des anecdotes insolites, il y a aussi l’histoire des directeurs qui ont été contactés par un individu, pour qu’on lui remette 20 000 francs par mois et qu’on lui réserve la loge numéro 5.